Internet et ses contenus

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De nos jours, beaucoup d’article sur Internet parle de l’actualité, de la politique et d’autres sujets aussi divers et intéressant, cependant, beaucoup de ces sujets sont soumis à des informations partielles ou pire des fausses informations, ou fake news. Cette transmission de ces informations peuvent erroné l’opinion publique.

Internet, une grande encyclopédie

Internet est né dans les années 1960, mais fût connu sous le nom de ARPANET. C’était un réseau qui permettait à des groupes de chercheurs, mais aussi des universitaires de pouvoir communiquer entre-eux et d’échanger des informations grâce à des réseaux inter-connectés entre-eux. Différents organismes sont apparu pour faire évoluer le réseau ARPANET et fournir des protocoles de communication permettant à des équipements hétérogènes de pouvoir communiquer. Par la suite, ARPANET est devenue Internet.

Internet, c’est une énorme encyclopédie, qui regorge d’informations dans différents domaines, comme l’informatique, l’histoire, les arts, la science, etc. et c’est disponible sous différents formats: des articles, des vidéos, de l’audio, mais Internet n’est pas que le partage de l’information, c’est aussi le streaming audio et vidéo disponible sur des plateformes multimédia. Chaque utilisateur d’Internet est un acteur qui peut partager ces connaissances, comme moi avec mon blog. Malheureusement, grâce à cette énorme base, beaucoup d’informations ne sont pas forcément viable où peuvent être incorrecte, il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce que nous lisons, c’est ce qu’on appelle des fakes news, où fausses informations.

Les fakes news

Sur Internet, les fakes news pullulent à travers les sites, mais aussi les plateformes communautaires ainsi que les réseaux sociaux. Grâce à l’émergence de ces outils de communications, il est très facile de relayer des canulars, puisque les articles peuvent être partagés à d’autres utilisateurs. Beaucoup d’utilisateurs partagent ces informations en n’ayant pas conscience de la non-véracité du sujet et ce qui va permettre de créer le trouble dans l’opinion publique. Bien sûr, les utilisateurs peuvent aussi avoir conscience qu’il s’agit d’une fake news, il est donc important de savoir signaler ces fausses informations.

Vous pouvez trouver sur différents sites, comme sur le Huffington Post des fausses informations ayant des sujets très divers.

Les faux sites Internet

Sur Internet, il y a une pléthore de site Internet, qui fournissent différents services, mais beaucoup d’entre eux sont des faux sites. Ces faux sites ont pour vocation d’arnaquer les utilisateurs pour leurs sous-tirer de l’argent. Il est donc important de bien analyser ces sites pour éviter une escroquerie.

Il existe en France une plateforme permettant de signaler les escroqueries sur les faux sites Web.

Lutter contre la désinformation

Les sites de désinformations

Les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, mais aussi d’autres géant du Web sont les principaux vecteurs de transmission des fausses informations, il est donc important que ces plateformes mettent en place des systèmes permettant de limiter cette propagation. Pour cela, l’UE a décidé d’agir dans ce sens en forçant ces réseaux à être plus pro-actif dans ce filtrage.

Il existe des plateformes qui luttent contre la désinformation, comme le site hoaxbuster qu’ils publient les news et vérifient leurs véracités.

Les sources d’informations

Lors de la lecture d’un article dans un domaine précis, comme de la science, il est important de vérifier les sources qui ont permis à l’auteur de rédiger cet article. Identifier les sources, qui peuvent être des experts, des organismes, des agences de recherches, etc. et nous assurer que l’auteur s’est appuyé sur ces sources viables pour rédiger son article.

Si l’article provient d’un blog et aucune source n’est indiqué, on peut se poser la question de l’exactitude des informations indiquées dans l’article.

RFC 8674

La RFC 8674, The “safe” HTTP Preference, spécifie la directive Prefer dans l’en-tête HTTP indiquant qu’on souhaite avoir du contenu sécurisé:

GET / HTTP/1.1
Host: localhost:5000
User-Agent: curl/7.66.0
Accept: */*
Prefer: safe

Mais comme le dit Bortzmeyer dans son article dédié à cette RFC, le contenu qui n’est pas contestable va dépendre de l’administrateur du site. C’est lui qui aura la charge d’identifier un contenu non douteux.

J’ai fait un petit site Internet en python avec le module Flask pour tester cette nouvelle directive. Le code ci-dessous, permet de retourner deux pages: celle de l’accueil et la page blog.

@app.route("/home")
def home():
	data = {}
	data["title"] = config["title"]
	data["safe"] = getHeaderPrefer(request.headers)
	
	return render_template('home.html', data=data)

@app.route("/blog")
def blog():
	data = {}
	data["title"] = config["title"]
	data["safe"] = getHeaderPrefer(request.headers)

	data["articles"] = []
	for entry in range(0,5):
		article = {
			"title": f"Article { str(entry) }",
			"link": f"/blog/{ str(entry) }"
		}
		data["articles"].append(article)
	return render_template('blog.html', data=data)

def getHeaderPrefer(header):
	if header.get("Prefer") is not None:
		if header.get("Prefer").lower() == "safe":
			return True
	return False

Si la directive est présente et possède bien la valeur safe, nous allons afficher une page mais sans publicitée:

<!doctype html>
<title>{{ data["title"] }}</title>
<link rel="stylesheet" href="{{ url_for('static', filename='global.css') }}">
<nav>
  <ul>
      <li><a href="{{ url_for('home') }}">Home</a>
      <li><a href="{{ url_for('blog') }}">Blog</a>
  </ul>
  {% if data["safe"] is sameas false %}
	<div class="ads">
		<p>I'm a ads</p>
	</div>
  {% endif %}
</nav>
<section class="content">

Pour tester, il suffit de démarrer le module python via la commande: python3 -m rfc6486

Puis de lancer une requête HTTP vers le site:

$ curl --header "Prefer: safe" http:/localhost:5000

Vous trouverez le code complet sur mon projet Gitlab rfc8674.

Dans l’exemple ci-dessus, le système que j’ai mis en place exclus toutes les publicités sur les pages, mais on peut très bien imaginer d’utiliser cette directive pour un meilleur contrôle parental et éviter que des enfants n’accèdent à des sites d’adultères

Reste maintenant aux différents navigateurs du marché d’ajouter cette directive dans toutes les requêtes HTTP et que les sites appliquent cette directive, mais comme dis plus haut, le choix du contenu va dépendre de l’administrateur. Reste à voir dans l’usage s’ils vont mettre en place ce système.